العام الثقافي قطر-المغرب 2024: عام استثنائي من التبادل الثقافي والشراكات الاستراتيجية
Depuis plus d’un mois, Ali Anouzla semble avoir réglé sa montre à l’heure de la Tunisie, en y entamant sa collaboration avec le site “nawaat.org”, un journal électronique dont l’objet primordial est “de promouvoir la démocratie et les mécanismes qu’elle sous-tend au sein d’un Etat républicain sécularisé” et qui est discrètement subventionné par Qatar, via le réseau d'”Al Jazeera Network”, ainsi que l’ONG américaine “open society foundations” du magnat Georges Soros, connu pour être l’instigateur et le bailleur de fonds des révolutions de couleur survenus en Eurasie et qui vient d’admettre récemment avoir finance le récent coup d’Etat survenu en Ukraine.
Une nouvelle aventure commence donc pour ce journaliste maghrébin anti-marocain, qui a déjà ratissé l’Algérie pour y entretenir le mirage du “polisario” et qui compte, également, un passage de trois mois effectué au début de la décennie90 aTripoli, ou il a travaillé en qualité de rédacteur et traducteur à l’agence de propagande “JANA”, qui le rémunérait grassement pour promouvoir les vertus du “Livre Vert”.
Anouzla s’est rabattu aujourd’hui sur la Tunisie, en raison de l’inhospitalité légendaire des algériens, qui l’hébergent à chacune de ses visites sous les tentes des camps de Tindouf. Son refuge au pays du jasmin résulte, également, de sa phobie de rencontrer en Libye le fantôme du colonel qui pourrait lui réclamer les cent patates auquel le directeur de l’ex-“Jarida Al Oula” avait été condamné en 2009, suite à sa publication d’une série d’articles au vitriol sur le “Guide de la Révolution”, auprès duquel Anouzla pensait négocier son silence, contre une petite valise de billets verts, pour renflouer les caisses de son journal, qu’il avait lui-même vidées.
Sauf qu’Anouzla réfute d’assimiler son procédé à du “chantage brigandage”, tel qu’il est couramment pratiqué par de piteux plumitifs comme lui, sous le couvert de la liberté d’expression. Il s’agit plutôt, comme il nous l’explique si doctement dans son récent article, d’une “résurgence au Maroc de la bénalisation (du nom du système autocratique et policier du président tunisien déchu), dont l’un des aspects se traduit par l’élimination de toute forme de presse indépendante, à l’exemple de sa défunte feuille de choux et ce, par le truchement de procès préfabriqués, d’amendes colossales, d’années d’emprisonnement ou en forçant les journalistes à la démission ou à un exil volontaire, hors des frontières du pays”.
C’est quand même plus sobre d’argumenter de la sorte, que de traîner dans la boue la réputation d’un journaliste devenu célèbre pour avoir été instrumentalise comme un “bleu” dans la révélation de l’affaire du pédophile espagnol.
Mais là aussi, Anouzla objecte une explication encore plus réfléchie que la précédente. Il soutient, qu’au contraire, l’affaire “Galvan” a constitué pour lui l’occasion de se doter d’une excellente couverture, lorsque l’envie effrénée lui prendra, lui aussi, d’offrir des sucettes a des filles mineures, ce qui lui permettra de mettre dorénavant au pied du mur les autorités marocaines qui tenteraient de le piéger en recourant aux méthodes classiques de la “bénalisation” telles que “la fabrication de scandales sexuels dans le but de discréditer, intimider et bâillonner ceux qui osent franchir les lignes rouges”.
On l’aura compris, ce qu’essaye d’occulter Anouzla, à travers sa théorisation vaseuse du concept de la “bénalisation au Maroc”, c’est que celle-ci lui sert plus comme alibi pour dissimuler ses vices pervers et ses multiples rapines, qu’elle ne lui permet dans le même temps d’enrayer la banalisation de son image qui a volé en éclats, au grand dam des membres de son comité de soutien, après la bravoure dont a fait montre le directeur de l’ex-“Lakome”, lorsqu’il devait répondre de ses écrits face à la justice.
En réalité ce que nous démontre implacablement Anouzla dans son dernier article, c’est que ce n’est pas l’Etat marocain (dont l’humanisme et l’indulgence ont contribué à sauver ce journaliste de ses crises de claustrophobie), qui s’inspire de “la bénalisation”, mais c’est plutôt le fait de ses confrères et consoeurs et des autres petits Bokassa, qui voulaient voir Anouzla croupir plus longtemps en prison, dans le sillage de leur sordide cabale qu’ils mènent contre le respect des libertés fondamentales au Royaume, par le truchement de hizbicules, d’officines des droits de l’homme et de “jamaa” islamistes dirigées d’une poigne stalinienne.
Plusieurs faits attestent du retour en force de la “bénalisation” au sein de cette tribu fasciste de godillots glauques et de muftis réactionnaires, qui vivent dans la hantise de perdre leurs fonds de commerce, surtout depuis l’avènement du nouveau règne. On citera à titre indicatif :
-La prolifération des mises en scène mensongères d’enlèvements et d’agression rocambolesques d’activistes, d’avocats, de journalistes et de juristes paranoïaques en mal de célébrité et de médiatisation, visant à nourrir la thèse fallacieuse selon laquelle la torture au Maroc est érigée en politique d’Etat.
-La surveillance, l’espionnage, la fabrication de dossiers compromettants, voire même l’exclusion manu militari, ou carrément la liquidation de tout activiste qui lui prendrait l’envie de contester les magouilles des gourous de la secte.
-une victimisation permanente des militants par le dépôt intempestif de plaintes futiles visant à disqualifier la justice, mais un refus catégorique pour les militantes de porter plainte contre les camarades qui tentent de les violer en plein jour du mois sacré de Ramadan.
-La perpétuation par leurs propres dirigeants de la mise au ban du parti Annahj Addimocrati et du mouvement islamiste “Jamaat Al Adl Oua Al Ihssane”, qui refusent de se soumettre à la légalité institutionnelle, de peur que toute leur mascarade soient mise a nu par le jeu de la majorité politique.
-La pollution de l’image internationale du Maroc, par la création de journaux et de sites web spécialisés dans l’anathème et la diffamation des reformes politiques engagées par l’Etat ou le traitement de sujets triviaux, telle que la réclamation de la rupture du jeune en public ou le droit à l’avortement.
-La provocation volontaire du sentiment national et religieux du peuple marocain par la lecture en ouverture du congrès national d’Annahj Addimocrati d’une lettre du renégat mohamed abdelaziz et la revendication par l’Amdh du respect des droits des homosexuels et de la liberté sexuelle.
-L’inhibition de toute forme de pensée politique par la prédation politique d’association (AMDH, FMVJ) et de syndicats (UMT/orientation annahj addimocrati) pour accroître, au mépris du pluralisme démocratique, l’hégémonie des nihilistes sur les organes du directoire et renforcer la désaffection nationale à l’égard de la participation politique.
-Enfin et c’est le plus grave, le mélange des genres entre activisme et argent, au plus haut niveau des directoires de ces pseudo contre-pouvoirs, dont les membres profitent allégrement des millions de dollars qui leur sont verses par des ONG internationales, en violation de la législation marocaine, n’hésitant pas à gérer dans l’opacité la plus totale ces fonds qu’ils déploient dans l’achat de villas et d’appartement, ou pour le financement d’agréments personnels, tels que des séjours en hôtel 5 * dans des destinations exotiques, ou encore la prise en charge des frais d’étude de leur progéniture au sein des universités françaises et américaines les plus huppées.
Ce sont là quelques symptômes avérés de la “bénalisation” des mystificateurs des libertés et des droits de l’homme au Maroc, pour lesquels on espère seulement qu’ils ne finiront pas, à force de minimiser le danger terroriste au Royaume, par faire rouler sur les étals du marché du coin les têtes des pauvres militants naïfs comme Anouzla…en succombant aux préceptes d’une “baghdadisation”, qui risque de tous les emporter.